Alors que la pilule fête allègrement ses quarante ans, les moyens de maîtriser sa fertilité se diversifient sans réussir pour autant à détrôner ce symbole de liberté féminine. Malgré la révolution sexuelle, beaucoup de non-dits persistent autour de la contraception hormonale : que faire en cas d'oubli ? Quels sont les risques d'une utilisation à long terme ? La pilule fait-elle grossir ?...
Les contraceptifs oraux qui contiennent à la fois un estrogène et un progestatif sont appelés contraceptifs oraux combinés (COC) ou pilules estroprogestatives ou encore pilules combinées.
L’estrogène le plus souvent utilisé est l’éthinylestradiol. Le type de progestatif utilisé détermine la génération de la pilule.
Ces Hormones bloquent l'ovulation en remplaçant le travail des ovaires qui sont donc au repos et entrainent un cycle menstruel artificiel. Ils rendent la glaire cevicale imperméable à la pénétration des spermatozoïdes.
D’abord, il faut rappeler ce qu’est une grossesse :
Entre la puberté et la ménopause, chaque mois (en principe), une glande du cerveau (l’hypophyse), déclenche l’émission d’un « ovocyte » (une cellule de la reproduction) par un des ovaires.
Cela s’appelle "l’ovulation". L’ovocyte est propulsé hors de l’ovaire dans la trompe de Fallope où il attend les spermatozoïdes. Les spermatozoîdes, déposés dans le vagin au cours d’un rapport sexuel, traversent le "col de l’utérus", et "nagent" vers la trompe. Lorsque un spermatozoïde arrive à l’ovocyte et le féconde, l’union des deux devient un ovule, puis un embryon, qui va ensuite s’implanter et se développer à l’intérieur de l’utérus.
Une grossesse dure en principe neuf mois. Pendant ces neuf mois, une femme enceinte n’ovule pas (elle ne produit pas d’ovocyte), car si elle ovulait, elle pourrait être enceinte de plusieurs embryons d’âges différents... et serait enceinte en permanence.
Les hormones sexuelles fabriquées par l’embryon devenu foetus circulent dans le sang de la femme et sont perçues par le cerveau, qui comprend qu’il est alors inutile de fabriquer des ovocytes puisque une grossesse est en cours... Autrement dit : la grossesse « endort » l’ovulation. La pilule et les autres contraceptions hormonales (implant contraceptif, progestatifs injectables, DIU hormonal) agissent en reproduisant cet "endormissement naturel" de l’ovulation pendant la grossesse.
À RETENIR : Une femme enceinte n’ovule pas ; la contraception fonctionne en reproduisant ce phénomène naturel : les contraceptions hormonales (pilules, implant, progestatifs injectables, DIU hormonal) empêchent l’ovulation en faisant croire au corps de la femme qu’elle est déjà enceinte.
C'est celui de favoriser la coagulation du sang dans les vaisseaux.
Cela s'appelle une Thrombose.
Le caillot peut être dans une artère et migrer ( emboliser ) boucher cette artère donc léser l'organe qui est nourrit et oxygéné par ce vaisseau.(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Le risque de thrombose artériel existe quelque soit le type de pilule.
Le caillot peut se former dans une veine et creer une phlébite. Si le caillot migre dans les poumons il cree une embolie pulmonaire.
là le risque augmente avec les pilules de 3ème et 4ème génération.
1 femme pour 10 000 non utilisatrice de pilule
2 femmes pour 10 000 utilisatrice de 2ème génération
3 à 4 femmes sur 10 000 utilisatrice de 3ème ou 4ème génération
Rappelons que le risque est multiplié par 6 pendant la grossesse.
Rappelons aussi que le tabac, l'obésité sont des risque MAJEURS.
Les données montrant un sur-risque thromboembolique veineux ou artériel ne concernent que les contraceptifs oraux qui contiennent à la fois un estrogène et un progestatif (appelés contraceptifs oraux combinés (COC) ou pilules estroprogestatives ou encore pilules combinées).
Les pilules comportant un progestatif seul telles que Cérazette (désogestrel) ou Microval (lévonorgestrel) ne font pas partie des pilules entraînant ce sur-risque.
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